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LE HAMEAU



Projet théorique

Master 2 Aedifications, grands territoires, villes

2014




NOUVELLES IMPULSIONS TERRITORIALES


L’agriculture demeure depuis de nombreuses années l’un des éléments fondateurs de l’identité de la région Grenobloise. Le paysage rural aux portes de la ville représente désormais un espace désiré par les différents types de populations qui l’habitent. Inventer la campagne comme territoire coherent, à la fois rural, agricole et urbain, suppose alors d’imaginer des projets fondés sur des intérêts communs entre différents acteurs de ce territoire.


Le travail de projet s’est principalement basé sur la polarité est de la région grenobloise. La vallée du Grésivaudan est structurée par de nombreux espaces agricoles. Ce territoire rural est majoritairement dédié à un système de production intensif basé sur la monoculture, dépendant de l’industrie pétrochimique aujourd’hui à bout de souffle. Le but du projet est ainsi de protéger et de rendre soutenable ce territoire agricole, en s'appuyant sur les fortes potentialités existantes à l'échelle locale.


Une première lecture du territoire de la polarité Est grenboloise permet d’aborder la notion de morcellement. L’existence de limites plus ou moins franches expliquent dans les faits le caractère hétérogène d’un espace aux multiples identités. Si les différents morceaux qui composent ce territoire semblent assez bien fonctionner en leur sein, un manque évident d’interrelations apparaît. La nécessité d’impulser une nouvelle dynamique territoriale impose alors la définition de concepts issus de cette analyse subjective. Considéré comme l’élément catlyseur de transformations en actes, le projet apparaît comme la solution à l’échelle locale d’un désordre global.


Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d’une action publique, lorsqu’elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d’elle-même. Il va de pair avec le principe de suppléance, qui veut que quand les problèmes excèdent les capacités d’une petite entité, l’échelon supérieur a alors le devoir de la soutenir, dans les limites du principe de subsidiarité. Lieu de mutualisation, le hameau met en valeur les ressources locales et participe au maintien de la specificité écologique et naturelle du terroir.


En tant que principe de subsidiarité, chaque hameau se voit fédéré par un programme spécifique au type de limites que celui-ci caractérise. L’ambition affichée par chacune de ces interventions locale trouve son efficicence dans sa mise en réseau au niveau territorial.

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